Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 10:43

Affiche AS - A5

  

Partout dans le monde et depuis la nuit des temps les hommes ont eu besoin de croire en quelque chose et d’exprimer cette croyance à travers l’art.

Peu importe la croyance, le sacré peut être partout et s’exprime sous une infinité de formes.

Nous somme heureux de présenter une exposition exceptionnelle et unique sur la Plaine de Nay, par son originalité, par la grande qualité des œuvres, par la diversité des artistes.

Cette action s’intègre dans le grand festival « Sacré Pays de Nay » qui animera le territoire pendant tout l’été 2014.

Cette exposition itinérante rassemble 34 artistes d’horizons différents. Chacun y proposera une œuvre présentant sa vision du sacré et ses techniques de création. De l’aquarelle à la sculpture, de la peinture à l’huile ou acrylique à l’art singulier, des techniques mixtes à la photographie.

Nous voulions pour cette exposition que le sacré ne se concentre pas sur une seule et unique croyance. Les artistes ont donc eu toute liberté d’expression, dans le respect de chacun.

« L' Art Sacré Aujourd’hui » constitue une véritable ouverture vers les différentes voies du sacré.

 

Cette exposition sera visible successivement sur trois lieux différents:

 

En l'église d'Arros-Nay: Pendant Festiv’Arts

Cloître de la Maison de retraite ST Joseph de Nay :  du 11 au 26 juin 2014 du lundi au samedi

De 10h00  à 12h00, visites guidées et commentées * 

L’exposition accueillera les scolaires *

De 14h00 à 16h00 - Visites libres de l’exposition

 (*Réservations et renseignements à la Maison Carrée de Nay).

Chapelle de N-D de Piétat : du 28 juin au 31 août tous les jours de 15h00 à 18h00 - Visite guidée le dimanche 6 août à 15H sur place, sans réservation

 

 

Pour retourner au catalogue cliquer ici 

  image blog AS

 

Les artistes de l’exposition « Les arts sacrés aujourd’hui »

 

Les Peintres :

 

Peintre autodidacte, Jean Grimaud pratique essentiellement l’aquarelle ainsi qu’un peu le pastel, Il a travaillé avec des artistes tels que  Gérard Capou , Rahim Najfar et Philippe Lhez .

 

Patrice Manuel  adepte tout d’abord de la peinture à l’huile, il apprécie cette technique lente qui donne du temps et de la réflexion. Il se tourne ensuite vers l’aquarelle. Cette technique qui peut être à la fois si transparente et si forte le transporte dans un univers qui n'est jamais complètement la réalité. L'aquarelle permet d'exprimer  avec beaucoup de force, le rêve et les sentiments.

 

Aquarelliste depuis bien longtemps Christine Haulon est passionnée par la richesse de l’aquarelle, la précision du graphisme et les effets toujours surprenants du mélange des pigments.

 

Anne Coquéau-Velut pratique l’aquarelle depuis maintenant une vingtaine d’années. Elle est installée à Pau depuis 1996. Elle expose régulièrement ses travaux sur Pau, le 64- 65. Elle anime depuis 7 ans des ateliers d’aquarelle et a fréquenté pendant plusieurs années les « concours de peinture de rue ».

  

Jacques Dehée, est né en 1951 à Enghien les Bains. Sa création picturale d’aujourd’hui doit beaucoup à l’enfant qu’il fut. Il a passé son enfance à Villetaneuse, où peignit autrefois Maurice Utrillo, et  où César créa sa Vénus et sa Victoire. Il a dessiné durant toute sa jeunesse. Il se souvient des fins de journée heureuses, quand le travail scolaire du jour se concluait par une frise tracée à main levée. Il y mettait tout son élan de futur artiste. Puis la couleur est venue, pour elle-même. Des cahiers d’école aux peintures éclatantes d’aujourd’hui,  un registre chromatique très personnel s’est peu à peu imposé, fait de tons francs et purs supports d’une écriture picturale d’un nouveau genre. 

 

Pour Guy Saulnier Saisir au vol le vivant. Le voler donc, un peu. En griffer l'énergie sur le papier, étaler sa présence sur une toile ou bien fixer son empreinte dans la glaise. Lui donner corps en tous cas. Le laisser frémir, puis reposer, pour faire mûrir les fruits du hasard, des rencontres trait et forme, encre et terre, surface et volume…S'ils s'accordent, assembler, organiser, composer, sans trop le montrer. Laisser vivre près de soi. Enfin se résoudre, parfois, à s'en séparer.

 

La peinture à l'huile d' Alexandra Piat s'inspire des vitraux dans une recherche permanente d'alliance des couleurs. Ses influences multiples proviennent de la lumière de ses séjours en Afrique, Scandinavie et Provence. Les différentes facettes de ses œuvres sont autant de kaléidoscopes qui font la part belle à l'inconscient du visiteur qui peut y voir le reflet de son imagination.

 

Née en 1962 à Chinon, Diane Rosaz est entrée à l'Ecole des Beaux-Arts de Caracas, au Venezuela. Après avoir parcouru le monde, elle s'installe à Pau, en 2003, à la Tannerie de Gelos et devient peintre professionnel. Elle s'inscrit aux cours des Beaux-Arts de Pau et avec ses amis artistes, forme un groupe de peintres professionnels. Jusqu'en 2013, elle partagera sa vie artistique entre Pau, la Norvège et l'Afrique.

 

D’origine Berbère, Fatima Rhioui arrive en France à l’âge de 8 ans gardant en mémoire les somptueux paysages de son enfance. C’est au cours de ses visites dans différents musées que sa passion se développe. Mais c’est en visitant les monuments religieux que celle-ci se révélera. Elle prend des cours en 1995 à l’école Henri IV sous la direction de M. Faget, puis poursuit ses travaux jusqu’à l’obtention en 2009 du premier prix de la société des amis des Arts de Pau. Son style s’apparente au mouvement de la figuration libre, mêlant couleurs vives, humour, fantaisie et poésie.

 

L’artiste peintre, Mireille Mathieu Grassl, travaille la peinture sur bois dans son atelier Nayais. C’est dans l’origine des arts à travers le monde qu’elle puise son inspiration. C’est donc tout naturellement au cœur de l’art aborigène Australien qu’elle a adopté cette technique du pointillisme. Elle manie le cure dents mieux que personne un jeux de patience qu’elle affectionne tout particulièrement

 

Résidant en Dordogne, Christian Reynaud musicien de profession à découvert les arts plastiques en 1995 à Périgueux. Rapidement, il découvre les joies de l'aquarelle en plein air et le plaisir de dessiner sur le motif lors de sorties, puis avec les concours de peinture de rue, qu’il pratique régulièrement. Attiré dès le début par le travail sur papier, Il persiste et signe avec le dessin à l'encre de chine et l'aquarelle dans le

 « paysage architectural ». 

 

Le travail d’ Hazel Thaïs laisse aisément deviner son intérêt pour l’image baroque et  l’iconographie orthodoxe. L’absence volontaire de mouvement, les visages et les corps figés en des expressions silencieuses et des gestes interrompus, l’évanescence de la lumière, l’important travail sur la matière, tout contribue à renforcer cette impression d’un temps suspendu. Hazel a décidé de travailler sur le bois. Le médium est lisse, contrairement à un bois veineux, elle peut le travailler facilement et sans accidents pour "abimer" et patiner. L’artiste ne cherche pas à raconter quelque chose. Les visages qu’elle représente sont à considérer comme des masques aux émotions diverses. Mais c'est un exercice difficile que de parler de ma peinture avoue t’elle : « Il y a mon ressenti  et celui de ceux qui s'arrêtent devant mes œuvres ….de mon regard au leur ».

 

Née à Anduze dans le Gard, Martine Fontayne  « rentre » dans la peinture en 1989 parce que cela ne pouvait être autrement. Après des études scientifiques et un parcours professionnel de vétérinaire elle abandonne tout pour se consacrer totalement à sa passion en 2004. Fascinée par l'étude du corps, elle fréquente divers ateliers de modèles vivants et commence à exposer en 2005. Un diplôme d'histoire de l'art en poche pour le plaisir d'approfondir le vaste univers des peintres, elle reste toutefois très autodidacte dans sa démarche. Son univers reste l'étude de « la figure » mais elle aime aussi traiter l'animal et les natures mortes. Elle emploie aussi bien la peinture à l'huile que les techniques mixtes, le papier et la toile.

 

Artiste Bordelaise  originaire de Saint-Pierre et Miquelon, Marie-Laure Drillet arrive en France  en 1987 où elle intègre à l’École des Beaux-Arts de Nantes elle entre ensuite au Laboratoire d’Imagerie Numérique du C.N.B.D.I d’Angoulême. Ces deux formations lui sont précieuses  dans sa façon de travailler.   Alliant peinture et collages, elle nous livre à travers ses toiles des univers ludiques, poétiques et drôles. S’amusant à dépeindre notre vie quotidienne, jouant avec les matériaux et livrant des portraits déroutants, elle invoque des souvenirs, se joue avec habileté de nombreux clichés. Dans un dosage subtil de rêveries, de couleurs et d’humour. Son travail est à la fois narratif et suggestif.

 

Née en 1967 à Orthez Cécile Izambert fait ses études à l’Ecole d’Arts de Pau, puis en histoire de l’Art à Toulouse où elle  obtient une maîtrise en Art Médiéval. Elle devient peintre professionnel en 2005, après être passée par l’atelier de Michaël Greschny, peintre, iconographe orfèvre, dans le Tarn. Elle utilise une recette des anciens pour créer ses œuvres blanc d’œuf, gomme et eau de miel et pigments puis dorure à la feuille d’or posée sur du gesso médiéval qu’elle prépare elle même en mélangeant du plâtre fin, bol d’Arménie, colle de poisson, sucre, oxyde de plomb, eau.

 

Diplômée en 1994 de la Faculté de Peinture de l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie.  Agneska Daca a également suivi les cours de l’Ecole Nationale Supérieure des beaux-Arts de Paris, dans l’atelier des techniques picturales et dans l’atelier de fresque.

Depuis 2009, elle est chargée des cours de peinture et de dessin à la faculté d’Art de l’université pédagogique de Cracovie. Elle a participé à de nombreuses expositions dans le monde et a obtenu plusieurs prix. Sa peinture à l’huile se concentre autour des questions qui se posent dans la sphère spirituelle et morale. Message qu’elle tente de concilier avec l’esthétique moderne, sa dynamique. Son dessein est d’exprimer plutôt que représenter, d’inviter à la réflexion et à la contemplation   Elle réalise actuellement un cycle de tableaux inspirés d'écrits mystiques et de la figure de leurs auteurs.


 

 

Les sculpteurs

 

Jean-Louis Boucon modèle la terre depuis 20 ans dans son atelier de Nay. Depuis quelques années, il a délaissé son tour de potier pour se consacrer presque exclusivement aux sculptures en terre cuite. Il travaille également l'acier, le plus souvent pour réaliser des œuvres composites. Amoureux du genre humain, son moteur est la beauté simple des gens, leur gentillesse, leur vie. Son style se veut libre, joyeux et contemporain. Bien que très différentes les unes des autres ses œuvres portent toutes l’évidence d’un ADN commun. Elles sont figuratives, les formes simples, les couleurs souvent primaires.

 

Les personnages de Philagus sont réalisés à partir de métaux de récupération principalement des robinets, des boules de pétanques ou même des cannes de golf.... La diversité des pièces qu’il utilise permet beaucoup de variantes et d'effets couleurs. Le cuivre, l’alu, l’inox, le laiton comme matières, et des composants de  formes très diverses qui imposent leurs contours  ainsi que leurs tailles.

 

Née à Paris, Carolle Démocrite est arrivée à Nay (64) en 2013. En 2005, elle intègre une association d’Arts Plastiques où elle pratique le modelage. Très vite, elle se passionne pour cet art et  commence à sculpter plus régulièrement, en dehors de l’atelier associatif. Elle crée ses pièces de manière instinctive préférant se laisser guider par la terre, cette terre qui lui parle.

 

Liliane Marez étudie le design textile, puis la peinture sur soie. Elle participe à plusieurs concours internationaux.  Au hasard de ses déménagements, elle pratique l’archéologie. En 2001, elle découvre l’Afrique, c’est à travers ces différentes techniques qu’elle essaye de sauvegarder l’image des peuples qui luttent contre l’uniformisation.

 

Dans sa maison en Gironde Patricia Molins entortille, soude et façonne ses étranges créatures, filles et fils d’Héphaïstos.  Inspirée par la mythologie, la légende et l'étrange au travers desquels s’exprime l’éternel féminin, elle crée  des  corps tendus, en mouvement ou non, en métamorphose. Pour Patricia, « L'Espoir » évoque l'éternelle quête de l'humain vers le bonheur : universelle, intemporelle, chargée d'espoir, toujours, et cependant désenchantée...

NB: l'oeuvre de Patricia Molins ne sera visible que pendant Festiv'Arts les 8 et 9 juin 

 

Diplômée de l'Ecole d'Arts-Appliqués de Tours. Puis de 2001 à 2004: Plasticienne-décoratrice, Coralie Barbier entame en 2012 une formation en Art-Thérapie. Depuis 1996 elletravaille sur différents supports de création (peinture, sculpture en fil de fer, dessins, mandalas...) Pour ses sculptures filaires murales elle utilise du  Bois de Campêche (Guadeloupe), fil de fer recuit, fil de lin, fil d'ortie. Une recherche personnelle qui lui tient à cœur.

 

Artiste franco-américaine Claire Cassan , s’est intéressée d'abord au modelage sur argile. Elle découvre le travail sur calebasse lors d'un voyage à Hawaii. Fascinée par la diversité naturelle des formes de ce matériau qui se travaille comme le bois, elle en fait sa principale activité artistique. Claire pratique aussi plusieurs arts textiles Japonais dont le tressage Kumihimo qu’elle incorpore  souvent dans ses œuvres.

 

Née dans les Landes, Marie Laurence Duviella, étudie aux Beaux-Arts de Pau et de Bayonne. Elle fréquente l'atelier d'un staffeur, d'un doreur.  Attirée par la sculpture en terre cuite depuis de nombreuses années, elle ouvre son propre atelier, où elle peut  laisser sa passion s’épanouir. Elle y enseigne la technique du modelage à des personnes qui partagent son amour de la terre.

 

 

 

Les photographes

 

Photographe amateur, Jean François Villenave  a exposé en  2013 en tant que Tremplin sur Festiv’Arts d’Arros Nay.  Il se décrit comme « un âme mateur » ; sérieux sans se prendre au sérieux. Il aime s'arrêter et prendre le temps d’observer, ce que très peu de gens font de nos jours. Il saisit formes et silhouettes à la recherche de visages, d’animaux ou autres créatures fantomatiques dans les branches tortueuses d’un vieil arbre. Il  capture  l’âme de vielles friches industrielles en s’arrêtant sur les détails d’une vie autrefois faste. Le temps semble figé sur la pellicule et pourtant l’on entend encore le cliquetis lointain des machines.

 

Christine Fort artiste plasticienne, chroniqueuse. Elle collecte des bouts d'histoires, de mémoire auprès des gens, des fragments d'actualité qu'elle découpe. Elle photographie le monde, partage, échange. Par là même le spectateur est acteur et participe à la création. Elle n'existe pas seule, elle cherche ce lien social qui fait sens pour elle, ce lien qui nous rassemble tous autour de notre histoire, de notre quotidien. Elle utilise différents matériaux et techniques. La peinture à l'huile, l'acrylique, le collage, aussi bien que l'art numérique avec des tirages sur fine art, des bâches ou des sérigraphies sur plexiglas. Elle cherche à témoigner de ce qui nous entoure.

 

Eric Lefort est né en 1960 à en Allemagne. A 12 ans il reçoit en cadeau son premier appareil photographique. En 1997 il rejoint en tant que photographe le service d’informations et de relations publiques de l’Armée de Terre à la rédaction de la revue "Terre Information Magazine". Il vit alors totalement sa passion au rythme effréné des reportages qui le conduiront dans toutes les régions de France et à travers le monde du désert du Tchad, à l’Ex-Yougoslavie en passant par le Liban, l’Italie, les sables du Moyen-Orient au Qatar, Djibouti, la forêt amazonienne et dans de nombreuses îles d’Outre-mer. Aujourd’hui entraîné par le feu de l’action, par le jeu de la nature, il donne à « montrer, regarder, toucher l’esprit et les cœurs » dans ses expositions. Loin de la simple photographie, ses œuvres se veulent « réalisations artistiques » révélées par la clarté des jours qui passent.

 

Nöt artiste photographe innove et bouleverse avec sa technique d'assemblage : 36 images fusionnée en une seule qui couvre un champ de 360°, soit une vue surnaturelle.  Après 10 ans d’une démarche photographique vers ‘’l’autre’’, avec toute l’habitude des aptitudes à plaire. Il aura fallu qu'un grand personnage attentif, tel que l'est Scara (Sculpteur), lui indique cette faille longtemps esquivée :  L'ouverture béante à un  travail beaucoup plus personnel...

 

Yola Volkoff est née en Pologne en 1969. Elle s’installe à Paris en 1990 où elle poursuit ses études des Beaux-Arts. Dans sa recherche artistique, elle explore la peinture, le dessin, la photographie.

 Après ses études, elle enseigne les arts plastiques participant à de nombreux projets artistiques et culturels dans différentes structures scolaires et associatives.  Elle réside aujourd’hui à Anglet mais effectue de nombreux voyage dans son pays, toujours à la recherche de nouvelles sources d’inspiration.

 

L’intérêt  que porte Christine Drouillard  pour l'art photographique remonte en 1993,  alors qu’elle n’avait qu’une vingtaine d’années. Elle s'appliquait alors déjà au cadrage et à la perception des lumières. Mais c'est en 1999, que sa passion s’est révélée. Depuis, son appareil photo ne la  quitte jamais. L'argentique, le noir et blanc à ses débuts, avec le bonheur de connaître alors le labo, l'agrandisseur, la magie du révélateur, la planche contact....Puis la découverte du numérique et des outils informatiques lui ont donné envie de pousser plus loin sa sensibilité artistique.

La couleur la saisit à son tour, la plongeant dans l’émerveillement, tant et si bien qu’elle se prend à vouloir en prolonger la vibration. La richesse des matières, les capacités réfléchissantes, la puissance des ombres, les fragments de vie, les lieux insolites, le non-figuratif sont des éléments qui nourrissent volontiers son inspiration.

  

Pierre Bayle garde dans son cœur le Béarn qui l’a vu naître. Faisant voyager ses photographies à travers tout le pays de Nîmes à Paris en passant par Bordeaux, Montpellier, Salies de Béarn, Avignon et Billère, il dépasse parfois les frontières en allant exposer en Pologne, en Ecosse... Il est convaincu que la photographie n’est pas ce que l’on aperçoit mais reflète un état d’esprit

 

 

 

Les techniques mixtes

 

Artiste peintre, Sophie Roy-Marchand est née à Paris en 1961. Après des études de cartographie, elle débute sa carrière artistique à Buenos Aires. En 1994. Après de multiples escales dans le monde où elle travaille et expose, Afrique, Asie, et en France, Paris, Gelos, elle décide en 2012 d’ouvrir un atelier à Pau. « Mes toiles racontent l'autre voyage, initiation aux voyages que l'on fait tous à l'intérieur de nous-mêmes...naître, partir, s'éloigner, se perdre, se souvenir, s'aimer, se retrouver, renaître. La symbolique reste celle des cartes stylisées vues du ciel, figurant des chemins initiatiques et spirituels. Mes toiles sont peintes à plat sur le sol, elles se lisent en perspective aérienne, ni haut, ni bas. ».

 

Odile Lahyani Delaroche née en 1961, peintre et sculpteur autodidacte. Elle navigue entre l'art singulier et l'art dit "spontané ». Elle propose des œuvres aussi différentes que variées. Suivant toujours ses instincts, sans concéder aux exigences des règles de l'Art, elle demeure un électron libre, inévitablement inclassable.  Profondément attristée par le gâchis de la société de consommation, elle estime que "tous les produits sont comme des chats, on se doit de leur donner au moins 7 vies". C’est la raison pour laquelle, l'utilisation de tous types de supports reste son objectif premier. 

 

 

Des études artistiques survolées, suivies d'une formation au métier de tapissier    d'ameublement n'auront pas suffi à combler une sensation de manque, d'inachevé..... Vingt années de recherches, à « triturer » le textile seront venues à bout de ces insatisfactions.

Marianne Cresson montre ce qu'il advient, lorsque des techniques utilisées traditionnellement dans le cadre de la fabrication et de la réfection de sièges, sont dévoyées à la fabrication d'objets sans fonction. En s'asseyant sur cette fonction, la créatrice qu'elle est et le spectateur que vous êtes, doivent réinventer un objet hybride, à la verticalité inconfortable et aux contours incertains. L'objet libéré de son utilité est rendu à la sensualité, à la joie...mais aussi chargé de porter le souvenir d'une « assise » perdue.

 

Fariza Hallou Artiste plasticienne Algérienne, venue de Djurdjura en direction des Pyrénées, diplômée d’un DESA de l’École Supérieure des Beaux-arts d’Alger, Licence en Histoire de l’Art de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Après de nombreuses expositions collectives et individuelles en Algérie, Fariza Hallou entame sa carrière internationale.

 

 

 

  Pour retourner au catalogue cliquer ici 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires