Longtemps possédé par le dessin noir et blanc, David Czekmany  fait la découverte majeure de la couleur pendant ses études à l'université en Histoire de l'Art. Ses œuvres sont alors centrées sur un paysagisme simple ou fantastique (on ne peut renier l'héritage de la fantasy et de Tolkien en particulier...). La rencontre avec Marie-Christine Mazéris, animatrice locale dans le social, en 2006 se révèle décisive: l'ouverture sur les artistes modernes et contemporains permet à son travail de se libérer complètement.

Passionné d'art, d'archéologie et d'histoire, l'artiste puise son inspiration dans les forces et faiblesses de l'hommeet des civilisations. La quète initiatique, la recherche des origines, les mythes, l'astronomie sont ses sujetsde prédilection dans un mode de représentation semi-figuratif.

Les artistes qui influencent sa création: Miro, Kandinsky, Klee sont les plus visibles. Mais c'est aussi auprès de Kiefer, Tapies, Rauschenberg ou encore Soulage qu'il puise de nouvelles forces pour renouveler constamment ses conceptions picturales.

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L’art de Rémi trotereau est absolument subversif. Ce n’est certes pas un art « conceptuel » et encore moins une « sublimation-esthétisation ».

Ses œuvres sont tout le contraire d’une tentative de réenchanter le monde, d’opter pour la contemplation et le sublime ou la tranquille légèreté de l’être.

L’artiste montre l’au-delà du verbe.

La découverte du travail de Rémi Trotereau  nous impose un face à face solitaire. Charge à nous d’y oser notre regard, au risque de la fascination.  Au risque d’un art sans dieu ni maître qui nous confrontera au manque irrémédiable et ravagera nos tentations de certitudes, nos illusions de puissance.

C'est le côtoiement de nos propres abîmes qui produit la catharsis et engendre l’impérieuse nécessité de passer de la jouissance mortifère à la vie, au plaisir et à la conscience.

Dans cette urgence nouvelle s’imposent alors la beauté des corps, des formes, le style, la belle matière : bois, ivoires, tissus, terres ocres.

Les créations de Rémi Trotereau, tout comme celles de Bosch ou de Goya sont difficiles et nécessaires, c’est pourquoi il faut les exposer.   (texte inspiré d'un article d'Evelyne Toussaint)

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Yola Volkoff est née en Pologne en 1969. Elle s’installe à Paris en 1990 où elle poursuit ses études des beaux arts.

Dans sa recherche artistique, elle explore différents moyens d’expression : la peinture, le dessin, la photographie.

Après ses études, elle enseigne les arts plastiques et participe à différents projets artistiques et culturels.

Aujourd’hui, elle réside à Anglet mais retourne régulièrement dans son pays , toujours à la recherche de nouvelles sources d’inspiration.

« Par ces images que Yola nous montre, l’homme tout en restant intact pourrait devenir celui où réside le pur qui va tout unir dans le mystère de la foi. Celui qui est présent dans l’absence, vit en lui-même par son message, dans toutes les formes, dans une délicate puissance, c’est le monde invisible du dedans les yeux fermés face à l’éternité, la souffrance en attente infinie dans la limite.

Un paysage de la profondeur s’étale dans l’œuvre de Yola Volkoff, la souffrance, où l’ineffable prend sa place » extraits d’un texte de Cristina Mané

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On nous demande souvent, à nous autres artistes, « comment vous est venue cette idée ? ».  On répond qu’on ne sait pas. Mais nous savons bien que nous savons un peu, que nous avons pour le moins  une hypothèse.

Pour sa part, Jeannemarie Teinturier aime à dire qu’elle a été victime d’une over dose.

            «  J’habite en effet un minuscule village ostréicole du Bassin d’Arcachon. Toutes les maisons sont en bois doublées de lambris. Mes murs sont en lambris, mes plafonds aussi. Ils offrent à qui veut bien les regarder une foultitude d’êtres et de paysages extraordinaires. Un beau matin, tout ce petit monde m’a sauté à la figure. Les premiers symptômes datent de 2004. 

Depuis je scrute, je fouille, je cherche ce qui ce cache derrière ce que je vois. C’est le bois qui me raconte son histoire à travers ses nervures et ses défauts. Moi je suis son rythme et son ambiance. Je n’ai plus qu’à les mettre en couleur.  Et après des années d’aquarelle, un purgatoire question couleurs, je m’en donne à cœur joie.

            Je n’ai quasiment jamais d’idée préconçue avant de me mettre au travail. J’attends qu’une idée globale s’échafaude à travers les courbes des veines. Ce qui fait aussi qu’il est impossible de répéter un tableau. Chaque pièce est unique. »

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Artiste singulier, depuis une quinzaine d'années Margot Tardieu, crée dans son atelier Bordelais, un monde essentiellement animalier de papier mâché et de récupération.

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